L’engagement des conseillers presbytéraux, toute une réflexion

Le samedi 9 janvier, s’est déroulée la 2e journée de formation pour les conseillers presbytéraux en visioconférence. La réflexion portait sur les engagements des conseillers lors de l’installation d’un Conseil.

2e journée de formation des CP du 9 janvier © capture d’écran

Souvenez-vous, la première journée avait rassemblé 135 conseillers sur quatre lieux de la région, c’était mi-octobre. Nous en avions fait l’écho sur ce site.
Cette deuxième journée, ou plutôt cette matinée, en a réuni dix de plus. Une prouesse technologique quand on pense à tous ces écrans connectés simultanément ! Emmanuelle Seyboldt, présidente de l’Église protestante unie de France, a introduit la matinée par ces mots : confiance, solidarité et soumission mutuelle. « Cela a été extraordinaire de pouvoir la voir en  » vrai  » », s’est réjoui un participant qui ne la connaissait pas. Un travail en groupes a suivi l’accueil de Jean-Luc Cremer, président de la région Ouest. Chacun s’est déconnecté et a rejoint son groupe attitré via un autre lien. Quelques conseillers en déperdition (dont moi-même – lien non reçu ou perdu) ont été « récupérés » par Jean-Luc qui a aimablement animé l’atelier.

Élisabeth Renaud, conseillère presbytérale à Bourges-Vierzon

Deux participantes témoignent

Dans notre groupe, nous avons beaucoup discuté de la responsabilité que l’on a envers tous, et surtout envers les plus petits ; on s’est posé la question : qui sont les plus petits ? Les enfants ? Les personnes âgées, les personnes qui refusent les changements ? Les petits ne sont jamais les mêmes, il faut donc dans chaque situation discerner qui sont les petits. Il ne faut pas piétiner une personne pour faire avancer un projet mais regarder, se taire, réfléchir. C’est en étant humble devant Dieu que celui-ci me rend capable d’agir.
Nous avons aussi longuement parlé du discernement. Nous nous sommes demandé ce que c’était. Le discernement est une décision, un choix, une direction prise dans la prière avec l’aide de Dieu mais dont on n’est jamais sûr à 100 %. Comment être certain que la décision a été prise en présence de l’Esprit ? C’est souvent après coup que l’on peut en en avoir la confirmation. Si notre choix n’était pas le bon, c’est que nous n’avons pas été assez à l’écoute de l’Esprit Saint.
La proposition « pour que l’Église grandisse dans l’amour » a interpelé. Certains vivent un manque de vie communautaire dans leur Église. La division, la jalousie, sont des virus destructeurs qui ne peuvent être combattus que par un merveilleux vaccin : la bienveillance.
Tout comme « être solidaires des décisions prises » : ce qui est peut-être le plus difficile dans ces engagements. Je ne suis pas là pour servir l’Église à mon idée, mais en collégialité.
Claudie

Jean-Luc invite les Conseils à réfléchir sur les temples : comment passer d’animations cultuelles à culturelles afin de ne pas laisser des temples inactifs lorsque la vie de l’Église se passe dans un autre lieu ? Une personne s’est demandé ce qu’il était entendu par « assiduité au culte » ? Une, deux fois par mois est-ce être assidu ? Nous avons également été invités à être à l’écoute des personnes qui ont un ministère dans l’Église en leur proposant de venir au Conseil, une ou deux fois par an par exemple.

Et ne pas oublier d’être humble face à l’autre, de se rapprocher de la volonté de Dieu en faisant ce qui est bon et juste en référence à l’Évangile. « Grandir dans la foi », c’est prendre du temps pour prier et méditer ensemble. Il appartient au Conseil de remettre notre Église entre les mains de Dieu. La Bonne Nouvelle doit être partagée. En premier c’est Dieu qui est en mouvement, nous devons le suivre.
Sylvie

Le texte d’engagement peut être téléchargé ici.

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